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Cet instrument agricole s'est développé au proche-Orient dès le IVe siècle av. J.-C.. Sa conception était simple. Il s'agissait à l'origine d'une simple fourche en bois dont l'une des branches
servait de perche d'attelage et l'autre, taillée en pointe, ouvrait le sol. Il s'est progressivement perfectionné. La pointe était le plus souvent rougie au feu.
Les araires utilisés au XIXe siècle dans le Berry sont moins primitives. Elles sont composées de plusieurs pièces de bois. La partie ouvrant le sol est recouverte d'une pièce de métal et des
mancherons permettent au cultivateur de stabiliser l'appareil.
Contrairement à la charrue, cet outil ne retournait pas le sol. Il se contentait de l'égratigner. On l'utilisait pour désherber ou préparer le sol avant les semailles. Cela permettait aussi de
recouvrir les semis.
En Berry, on le nommait arriot ou areau.